Surfcasting et pêche au leurre : deux passions, une même mer
Alors, toi aussi tu t’es déjà demandé ce qui différencie vraiment le surfcasting de la pêche au leurre ?Chez Nojo Surfcasting, on aime passer du temps sur la plage ou sur un quai, entre amis, avec de beaux appâts frais et le plaisir simple de guetter le moment où les cannes vont frémir. On partage nos astuces pour que chaque sortie reste un vrai moment convivial, même quand le poisson fait un peu la grève.Et puis il y a Julien et Jérémy, alias Les Bredouilleurs. Ces deux-là, c’est l’école du leurre : actifs, mobiles, toujours en mouvement. Il y a un an, ils ont eu l’idée de lancer des coffrets de leurres 100 % marques françaises, avec un principe simple : pas de fonds de tiroirs, pas de gadgets, que du matériel testé et approuvé par leurs soins.Bref, on s’est dit : pourquoi ne pas croiser nos mondes ? Non pas pour opposer, mais pour montrer que ces deux approches ont plus de points communs qu’on ne croit.1. Deux approches, deux philosophiesLe surfcasting, c’est l’art de la patience et de la stratégie. Tu scrutes la plage, tu lis les courants, tu trouves le bon spot et tu poses ton montage comme si tu déposais un petit cadeau au fond de l’eau. Après… il faut attendre que le poisson se décide à mordre.La pêche au leurre, c’est tout l’inverse. Tu bouges, tu lances, tu ramènes, tu changes d’angle… bref, tu joues au chat et à la souris avec les poissons. Parfois, l’attaque est tellement violente que tu sursautes !Certains préfèrent rester à l’affût, à observer tranquillement la plage, pendant que d’autres préfèrent bouger, chercher et provoquer l’action. 😅2. Le matos : chacun son arsenalSurfcasting• Canne longue : entre 3,60 et 4,20 m pour lancer loin et encaisser les gros plombs.• Puissance : on peut envoyer 150 g et plus, sans sourciller.• Moulinet : robuste, résistant au sel, gros ratio pour ramener même à 100 m du bord.• Montages : simples mais costauds, faits pour survivre aux vagues, aux courants et aux rochers.Pêche au leurre• Canne plus courte : 2,10 à 2,70 m, super réactive.• Puissance : 10 à 60 g pour animer des leurres précis.• Moulinet : léger, fluide, adapté à la technique (rapide pour le lancer-ramener, plus lent pour le jig).• Sac minimaliste : juste ce qu’il faut pour rester mobile.Le surfcaster part avec un tank, le pêcheur au leurre avec une petite voiture de sport. 😅3. Les spots : même terrain, visions différentesLe surfcaster scrute la plage : bancs de sable, creux, zones de courant… il choisit le poste stratégique où poser son appât et y reste le temps que le poisson vienne à lui.Le pêcheur au leurre, lui, commence souvent par la même lecture du terrain, il repère les zones de chasse, les structures, les courants, mais il a une particularité : il peut changer de zone rapidement. Si l’action se déplace, il se déplace aussi, parfois plusieurs fois dans la même session, pour rester là où ça mord.Même décor, deux manières de l’exploiter : l’un s’installe, l’autre explore… mais tous les deux savent que la clé, c’est de lire la mer.4. Rythmes et saisonsSurfcasting• Idéal pour les longues sessions, souvent calées sur les marées et ça toute l’année !• Parfait pour cibler une grande diversité de poissons : daurade, bar, congre, mulets, maquereaux, orphie, grondin, raies, merlan, plie, sole, selon les saisons !Pêche au leurre• Peut se pratiquer en session courte, même entre deux rendez-vous.• Meilleurs moments : lever et coucher du soleil, quand les prédateurs sont en chasse.Au fil des saisons, chaque technique a ses moments de gloire… et rien n’empêche de pratiquer les deux.5. Ce que chaque pratique peut apprendre de l’autre
• Du surfcasting vers le leurre : La pêche en surfcasting permet de toucher une grande diversité d’espèces, souvent plus variées que celles ciblées au leurre. De quoi donner envie au leurriste de s’asseoir un peu sur le sable pour découvrir d’autres sensations.• Du leurre vers le surfcasting : Pratiquer le leurre permet d’apprendre à voyager léger, une seule canne, un pique, un sac à dos et à pêcher plus mobile. Parfait pour ceux qui veulent se déplacer facilement ou faire une session rapide.Conclusion : Une mer, deux passionsAu final, on n’est pas obligé de choisir. On peut très bien alterner selon l’envie, la saison… ou la vie personnelle.Quand mes enfants étaient bébés, par exemple, le leurre était plus simple : je pouvais m’extraire du foyer pour 2 heures.Aujourd’hui, chez Nojo Surfcasting, on préfère les longues soirées posées en bord de plage, les cannes plantées dans le sable et les appâts frais à l’eau.De leur côté, Julien et Jérémy, alias Les Bredouilleurs, ne se lassent pas des sessions éclairs au leurre, dynamiques et mobiles, toujours prêts à changer de spot si l’action se déplace.Deux techniques, deux ambiances… et une même passion, la mer, qui nous rassemble.
Merci à Nojo Surfcasting pour ce bel article en coopération !